Caractérisé par son abondance de poils longs et son museau écrasé, le chat persan est la race la plus vendue dans le monde. Originaire de l'Iran (ancienne Perse), ce chat confortable pour la vie en appartement peut être atteint par une maladie héréditaire : la polykystose rénale (PKD).
La polykystose rénale est une maladie qui survient fréquemment chez les chats. Elle se caractérise par des kystes apparaissant sur les reins du chat au cours de sa vie, lesquels exercent une pression sur le tissu rénal sain, entraînant une perte de fonctions des reins atteints.
Les symptômes devant alerter le propriétaire sont :
la perte d'appétit
une consommation excessive d'eau
la perte de poids
une léthargie
des mictions fréquentes et/ou abondantes
La maladie peut aussi se manifester à différents stades de la vie du chat, et lorsqu'elle s'installe, elle est présente dans tous le corps. Ses effets principaux se produisent plus régulièrement dans l'estomac, le foie, les reins ou le tractus intestinal (intestin grêle et côlon), et peut affecter un organe important.
La multiplication et le grossissement des kystes au cours de la vie du chat conduit à une insuffisance rénale. Dans les cas les plus graves, la pathologie peut se développer dès la première année de vie et conduire à une mort prématurée.
En Europe, près de 15% des chats persans présentent la mutation génétique responsable de la polykystose rénale.
La PKD est une maladie héréditaire, selon un mode de transmission autozomique dominant.
Le chat qui porte une seule mutation du gène PKD (venant de l'un des deux parents) développe cette maladie (car le gène est dominant) et la transmet en moyenne à 50% de sa descendance.
Le chaton qui porte deux gènes mutés (car les deux parents sont porteurs de la maladie et transmettent le gène au chaton) ne donne pas d'individu viable et sain, et ce dernier meurt dans l'utérus de la mère.
La polykystose rénale peut atteindre le chat persan et ses apparentés (les chats à poils longs), mais aussi des chats croisés ou d'autres races comme :
le British longhair
les chats exotiques
le Sacré de Birmanie
le Scottish fold
le Snowshoe
le Sphynx
le Turc de Van
Le chat porteur de la polykystose rénale, s'il ne présente pas de symptômes, peut être utilisé en reproduction et produire des chatons atteints. Il est alors fortement déconseillé (source>) de faire se reproduire un chat porteur de la mutation PKD, ou chez lequel des kystes rénaux ont été observés en échographie.
Avant toute reproduction, il convient de faire tester un chat persan à la polykystose rénale.
Progènes ADN fournit un test génétique, appelé test PKD, permettant le dépistage de la polykystose rénale du chat de manière simple et fiable. Il peut être commandé en ligne, et réalisé de manière simplifiée par l'utilisation d'un écouvillon (frottis buccal).
Après réception de l'échantillon génétique, les résultats sont normalement disponibles dans les 10 jours ouvrables.
Connaitre le statut génétique du chat permet, pour l'élevage, de contrôler la reproduction, mais aussi de certifier de l'absence de présence du gène PKD dans le génome du chat lors de la vente.
Source : les laboratoires VHL Genetics.